dimanche 21 décembre 2008

On the other side

Vendredi dernier, j'étais à l'aéroport.


Les Libanais de la diaspora affluent de partout. Je suis dans le terminal d'arrivée; mais je suis cette fois de l'autre côté de la barrière, parmi la marée humaine.

On dirait que deux ou trois peuples différents se croisent, se jaugent et s'observent. On entend parler Arabe, Anglais et Français dans le terminal d'arrivée. Des familles entières viennent accueillir leurs proches de retour au pays.
Soudain, une coupure de courant. Toutefois, l'Aéroport International Rafik Hariri de Beyrouth est doté d'un super-générateur ultra-performant se déclenchant aussitôt que l'électricité de la "daoulé" (l'Etat) ultra-défaillante soit partie.
Les gens s'aggultinent à la barrière, bousculent sans s'excuser et fument au mépris de l'interdiction et d'un gendarme ravi de les imiter. Quel est l'exemple pour qui?
En attendant d'apercevoir leurs proches, les badauds commentent les styles vestimentaires et capilaires des passagers qui débarquent. "Choufé haidé" ou "choufi haida" (regarde-moi celui-ci ou celui-là).
Il y a toujours un concierge qui sommeille en nous.
Ah les voilà!
"Hamdellah 3a salemeh!"

2 commentaires:

Anonyme a dit…

salut JiPé,
bon séjour à Beyrouth!

JiPé Achkar a dit…

@ david

merci David. J'espere que tu vas bien!